dimanche 31 juillet 2016

Affiche/autocollant No border de la fédération anarchiste


No border camp à Thessalonique en grèce

Il y a une semaine se terminait le camp no border 2016 qui s'est déroulé à Thessalonique en grèce (du 15 au 24 juillet), le "thème" était "pour la circulation des luttes transnationales contre l’état, le nationalisme, le patriarcat et le capital" .
Voila le pourquoi du choix de cette ville pour le camp no border 2016 :
"Thessalonique se trouve au cœur des conflits en matière de contrôle et de « gestion » de l’immigration et des libertés de mouvement, en raison de sa position géographique dans le nord de la Grèce, en bordure de l’Albanie, de Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) et de la Bulgarie, avec de nombreux camps de détention et centres de refoulement (rétention) dans son périmètre proche. Dans le nord de la Grèce, ainsi que dans la région des Balkans, des initiatives et des réseaux de solidarité ont émergé au cours des derniers mois, lequels peuvent se développer et être renforcée par l’organisation d’un camp No Border ici. Enfin, nous pensons que la nécessité d’une coordination des différents collectifs politiques locaux et les infrastructures de ces mouvements font de Thessalonique un choix approprié et fiable pour l’organisation d’un camp No Border global et transnational."
Voila le texte d'appel, avec les objectif, les actions prévues, ... :
http://noborder2016.espivblogs.net/files/2016/04/No-Border-Camp-2016_fr.pdf

QQues vidéos
- 2 vidéos de la tentative d'attaque de la frontière gréco-turque
https://www.facebook.com/NoBorderCampThessaloniki2016/videos/vb.981068598674265/1020953961352395/?type=2&theater

 


REACHING THE TURKISH BORDER – 23 july
The Turkish border is now the focal point of an ideological clash which has turned into action. The clash is between those who want to push imperialist politics, and activists or migrants, who fight for the free movement of people. The Turkish situation is now more complex than ever and is worsening the situation for many people already in precarious situations, due to the recent EU-Turkey agreement that calls for the deportation of all people found in EU territory who haven’t requested asylum from the Greek authorities.
The No Border Camp has been organizing the demonstration at the Turkish border for weeks. Yesterday, we started from the university at around 10.30am to reach the border between Greece and Turkey, aiming to arrive in Evros. After travelling for approximately 6 hours, the caravan composed of approximately 300 people was stopped in the village of Kastanias, 1km from the Turkish border. From there, we started to march, singing and screaming slogans in various languages, demanding the borders be opened and the end of deportations. After a while, we found ourselves in front of a line of police blocking our path. The march clashed with this border imposed by the authorities.
Our action intended to have a symbolic meaning around an ideological platform. Every border that divides and distinguishes between populations cannot achieve anything other than to strengthen socioeconomic models, which have proved unsustainable for everyone other that those belonging to elistist authoritarian groups of so-called “first world” states. We believe that nobody can legitimately decide the will of another person, choose where they want to live, or decide on the conditions that “allow” or prevent a person to live where in the world they they choose. Laws increase the gaps between people where bridges should be built; in a less figurative sense, laws stigmatise and kill. For all these reasons, among others, the No Border Camp preplanned the goal of attacking the borders. All of the borders. Whether they are metal fences or psychological barriers, a line of cops or pieces of paper.
Against all authorities and all borders.

Pour mieux comprendre pourquoi l'attaque de ce point (à Evros)
http://visionscarto.net/evros-mur-inutile

- Vidéos de manifs :

dimanche 24 juillet 2016

Pochoir fédération anarchiste

Contre l'état d'urgence, leurs rêves sont nos cauchemars


Contre l'état d'urgence, leurs rêves sont nos cauchemars

Pour la 4ème fois, l'état d'urgence est prolongé suite à la tuerie de Nice. Pourtant ce massacre prouve, hélas, à quel point l'état d'urgence est inefficace pour ce qui est de protéger la population. Le gouvernement, déjà engagé dans une politique sécuritaire depuis nombre de mois, cède une fois de plus aux pressions de la droite. Cette même droite qui n'hésite pas à profiter et instrumentaliser des victimes de tuerie pour imposer ses idées les plus réactionnaires, celles ci n'ayant pas pour but de lutter contre le terrorisme mais bel et bien imposé un nouvel ordre sécuritaire à l'ensemble de la population.
Elle voulait :
- qu'il soit de 6 mois
- que les perquisitions administratives soient de retour
- que lors de ces dernières la police est le droit de copier toutes les données informatiques (ordinateurs, disques durs, téléphones portables, ..)
- que les forces de l'ordre est le droit de fouiller les bagages et voitures sans approbation d'un procureur
La droite l'a obtenu à la grande majorité à l'assemblée (489 pour contre 26). Valls, en grand « rassembleur », a voulu prendre en compte les propositions de tous les groupes parlementaires mais a surtout retenu celles de droite.
Rappelons que l'état d'urgence, soit disant mis en place contre le terrorisme, sert surtout au gouvernement à faire taire et réprimer toute contestation (lors de la manif contre la COP 21 et ces dizaines d’assignation à résidence, lors des manifs/rassemblements/blocages contre la lois travail et ces arrestations préventives, ses assignations à résidence et une répression systématique, …)
Quelques chiffres sur les fameux résultats de l'état d'urgence et de ses perquisitions administratives entre le 20/11/2015 et le 20/04/2016 :
- 3 549 perquisitions administratives
- 743 armes saisies, allant du couteau à l'arme de guerre (75)
- 222 du chef d'infraction à la législation sur les armes
- 206 du chef d'infraction à la législation sur les stupéfiants
- 164 pour d'autres motifs, sans plus de précision
- 67 peines ont été prononcées par les tribunaux
- 56 personnes ont été placées en détention
- 69 personnes ont été assignées à résidence
Le gouvernement de son propre aveux en janvier, après plus de 3000 perquisitions, a comptabilisé 25 infractions directement liées au terrorisme, la majorité concernait des délits d'apologie du terrorisme. (discours de Francois Hollande à l'occasion de ses voeux aux forces de sécurité le 7 janvier 2016).
Nous ne pouvons que nous opposé un cet nouvel état d'urgence toujours plus répressif et sécuritaire, qui ne lutte en rien contre le terrorisme comme on veut bien nous le faire croire, mais bel et bien contre des militants (syndicalistes, ZADistes, écologistes radicaux, militants anarchistes ou apparenté, militants de « l'ultra gauche », ou simples citoyen-nes qui en ont marre de leur système…) et contre tout mouvement social/politique de contestation, d'opposition qui peut se développer.
Face à l'état d'urgence et ses lois sécuritaires, ripostons !

L'étincelle noire

lundi 18 juillet 2016

Affiches de la fédération anarchiste




No border, no nation


Turquie, vous avez dit purge ?

Coup d'état raté en Turquie d'une partie de l'armée qui voulait renversé Recep Tayyip Erdogan et sa clique qui menaçaient selon eux la démocratie. Démocratie que le président actuel transforme peu à peu en un état autoritaire au « bon goût » religieux. Depuis nombre d'année ce cher président s'active à une « délaïcisation » insidieuse de la société à travers plusieurs décisions et textes de loi (démantèlement de la mixité dans les logements universitaires, loi autorisant le port du foulard islamique dans les administrations publiques, au Parlement dans les universités et lycées, le pouvoir cherche aujourd'hui à imposer l'enseignement religieux à la maternelle et aux deux premières années de primaire …). Recep Tayyip Erdogan ne fait pas mystère depuis plusieurs années de sa volonté de former une jeunesse religieuse, rappelons qu'il a été formé dans un lycée traditionaliste.
Ce coup d'état raté n'aura malheureusement fait qu’asseoir la domination du pouvoir en place, ainsi la chasse « aux traîtres » est ouverte, nom des rebelles publiés allègrement dans les journaux, tribunaux spéciaux en cours de mise en place avec demande de sanctions exemplaires, le président parle même du retour de la peine de mort, … . Mais la purge va plus loin, ainsi on apprend que plusieurs milliers de personnes n'ayant pas participé au soulèvement vont en faire les frais aussi. Pour faire simple, toutes les personnes détenant une marge de manœuvre leur permettant de critiquer le pouvoir et de s'opposer à ses décisions (hauts magistrats, personnes de la cour constitutionnelle, personnalités de la société civile, journalistes… ) vont ainsi disparaître de la route du président en étant évincées de leur poste, voir emprisonnées (2 745 juges et procureurs suspendus de leurs fonctions et 249 membres de hautes juridictions arrêtés) et ce n'est qu'un début.
Mais ne soyons pas dupe, si les « rebelles » avaient pris le pouvoir, il n'y aurait pas eu plus de démocratie et une purge aurait aussi eu lieu. Rappelons que ces putchistes appartienne à une groupe religieux ayant scissionné du parti AKP du président.
Ni Erdogan, ni putchistes, ni religieux, pour l'auto-détermination des peuples !

L'étincelle noire

Mise à jour le 21/07/2016
Après l’armée, la police et la justice, l’État turc attaque la purge dans l’enseignement : 15 200 fonctionnaires ont été licenciés dont 1 500 doyens d’université... Les médias sont également touchés par les purges : 24 chaînes ont perdu leur licence de diffusion et 34 journalistes se sont vus retirer leur carte de presse.
Officiellement  la purge touche 55 000 personnes, allant de la perte d'emploi à la prison.

jeudi 14 juillet 2016

Action de solidarité avec les anarchistes russes à Lyon

Du 1er au 10 Juillet 2016, un appel à des actions en solidarité avec les anarchistes et antifascistes emprisonné-e-s en Russie a été fait par l’Anarchist Black Cross de Moscou. En effet, le contexte politique et répressif en Russie est très dur pour nos camarades luttant pour l’anarchisme et l’antifascisme (et plus généralement pour tous ceux et celles luttant pour les droits humains), et plusieurs d’entre eux se sont retrouvés emprisonné-e-s dans des prisons de haute sécurité ou dans des camps de travail à cause de leur engagement militant, souvent condamné-e-s pour terrorisme ou violences. Certains ont été condamnés sur la base d’aveux, obtenus sous la torture, d’autres sur des faits où ils n’étaient même pas présents...

A Lyon, des banderoles ont été déployées en soutien à nos amis anarchistes et antifascistes russes afin de montrer que nous pensons à eux et que nous voulons la liberté pour nos amis. Afin d’alerter un maximum de monde sur ce qui se passe actuellement en Russie, les banderoles ont été déployés sur le trajet qui mène au stade OL Land (ou stade des Lumières) avant le match du 6 Juillet  de la demi-finale de la coupe d'europe de foot.
Quelques graffitis sont apparus aussi dans la ville.

Nous tenons ici à réaffirmer notre solidarité à nos amis emprisonnés en Russie, ainsi qu’à tous les autres dans le monde qui sont maintenant enfermé-e-s pour être impliqué-e-s dans la construction d’une Révolution sociale et anarchiste.

Face aux barreaux et à la répression, notre solidarité sera la plus forte !

Vive l’Anarchie !






 Version anglaise :
From 1 to July 10, 2016, a call to action in solidarity with anarchists and antifascists imprisoned-e-s in Russia was made by the Anarchist Black Cross of Moscow. Indeed, the political and repressive situation in Russia is very hard for our comrades fighting for anarchism and fascism (and more generally for all those fighting for human rights), and many of them found themselves es imprisoned in high security prisons or labor camps because of their activism, often condemned es for terrorism or violence. Some were convicted on the basis of confessions obtained under torture, others on facts which they were not even present .

In Lyon, banners were deployed in support of our friends anarchists and Russian anti-fascists to show that we believe in them and that we want freedom for our friends. To alert up to the world about what is happening in Russia, the banners were deployed on the route leading to the stadium OL Land before the game on 6 July the semifinals of the Cup of soccer europe.  Some graffiti also appeared in the city.

We would like to reaffirm our solidarity with our friends imprisoned in Russia, as well as all others in the world who are now locked-e-s to be involved-e-s in the construction of social and anarchist revolution.

Faced with bars and repression, solidarity will be the strongest!

Long live anarchy!

Collage Fédération Anarchiste


25 juillet : Appel pour la deuxième Journée Internationale de Solidarité avec les Prisonniers Antifascistes

Appel lu sur le site des antifascistes de New York :

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Cette année, depuis la Journée Internationale de Solidarité avec les Prisonniers Antifascistes le 25 juillet 2015, il y a eu une inquiétante augmentation de l’activité de l’extrême droite dans le monde. Chaque jour amène des nouvelles de cette nouvelle vague de réaction – au nom du nationalisme et de la sécurité – qui diabolise les réfugiés et les immigrants, attise la haine envers les Musulmans, et attaque les populations LGBTQ et d’autres groupes oppressés qui se battent pour leur libération et leurs vies.
On voit Nigel Farage et l’UKIP au Royaume-Uni, la revue birmane The Irrawaddy, le Front National en France, et Donald Trump aux Etats-Unis construire les mêmes déclarations racistes à propos des refugiés en utilisant presque le même langage d’extrême-droite. Les antifascistes de Pologne, Thaïlande, Malaisie, Angleterre, Australie, Brésil, Birmanie, Grèce, France, Suisse, Etats-Unis, et partout ailleurs, ont la même réponse à ces déchets intolérants : NO PASARAN!
free-all-antifa-prisoners1Les antifascistes sont aux premières lignes de la lutte contre ces fascistes et autres cauchemars d’extrême-droite nationaliste. Aux Etats-Unis, on a déjà assisté à une large augmentation d’arrestations d’antifascistes lors de manifestations contre le Ku Klux Klan ou lors d’autres rassemblements au potentiel de violence grandissant. Au niveau international, il y a aussi eu une augmentation des violences de rue, ce qui conduit malheureusement à davantage de répression de la part de l’Etat. Nous ne permettrons pas nos camarades – encercles de cages d’acier et de murs de béton – d’être oubliés.
La Journée Internationale de Solidarité avec les Prisonniers Antifascistes du 25 juillet est née en 2014 comme le Jour de Solidarité avec Jock Palfreeman, un homme Australien subissant une condamnation de vingt ans de prison en Bulgarie pour avoir défendu deux hommes Roms lors d’une attaque de hooligans de foot fascistes. En 2015, nous avons développé nos efforts de solidarité afin d’inclure tous les prisonniers antifascistes autour du monde. Il y a eu une variété d’actions à travers le monde : des groupes ont organisés des concerts caritatifs, des projections de films, des discussions, des tombolas, des distributions de banderoles, des pétitions ou des campagnes épistolaires et des distributions de documentation dans la rue et lors d’un festival punk. D’autres ont pris des photos et des vidéos et ont déclaré leur soutien.
Nous appelons les antifascistes du monde entier à agir en signe de solidarité avec les prisonniers antifascistes ! Pensez à un événement ou à une action à leur dédier. Ils sont là-dedans pour nous, on est dehors ici pour eux !

No Pasaran!
Jusqu’à ce qu’ils soient tous libres !

Ci-dessous est une liste de prisonniers antifascistes. Contactez-nous svp si vous connaissez un prisonnier antifa non inclus dans la liste (incluez leurs informations et les langues qu’ils peuvent lire) ; si vous organisez un événement pour qu’on puisse aider à le promouvoir : nycantifascistaction@gmail.com
Notez qu’il y a un appel séparé pour la Journée Internationale de Solidarité avec les Anarchistes Russes et les Prisonniers Antifascistes, du 1er au 10 juillet. Ça n’a pas d’importance que vous vouliez participer à un ou aux deux appels tant que vous montrez votre solidarité !

EUROPE

Bielorussie

Roman Bogdan
Roman Bogdan a été arrêté le 15 avril 2015, dans le cadre de la longue répression étatique contre les antifascistes à Brest, suite à un affrontement entre des antifascistes et des fascistes le 8 mai 2013. En octobre, Roman a été condamné à 8 ans dans une colonie pénitentiaire et à payer 3500 euros de dommages et intérêts. En décembre 2015, la cour d’appel régional a réduit sa peine à 2 ans.
Adresse:
213010 Shklov
p. Molodezhnyj, IK-17, otryad 12
Mogilevskaya obl.
BELARUS
Il peut lire le russe et des phrases simples en anglais.
Vlad Lenko
Vlad Lenko est un antifasciste d’Ivatsevichi (région de Brest). Il a été arrêté le 27 décembre 2014 et accusé d’avoir participé à un affrontement contre les néo-Nazis locaux plus tôt dans le mois. Vlad a été accusé d’hooliganisme en bande et de coups et blessures avec arme, et a été condamné en septembre à 6 ans en colonie pénitentiaire.
Son comité de soutien essaye de collecter de l’argent pour pouvoir faire appel du verdict, dans l’espoir de réduire sa peine de moitié. Iels doivent aussi réunir 1000 euros pour payer les dommages retenus par la cour.
Collecte WebMoney:
$ Z418615316084
€ E146518161935
Il peut lire le russe et des phrases simples en anglais.
Lenko Vlad Igorevich
211300 Vitebskaya obl.
Vitebskiy rajon, Vitba, IK-3
BELARUS
Dzmitry Stsyashenka
Dzmitry Stsyashenka 
Dzmitry Stsyashenka a été arrêté le 4 octobre 2013, pour sa prétendue participation à un affrontement entre des antifascistes et des néo-Nazis à Brest le 8 mai 2013, qui enverra un Nazi à l’hôpital. Il est aussi accusé pour un autre affrontement avec des néo-Nazis plus tard au cours de l’été 2013. Il a été condamné à 4 ans de prison, mais en 2014 sa peine fut réduite d’un an en raison d’une amnistie.
En avril 2015, le dossier de mai 2013 a été ré-ouvert et Dzmitry a de nouveau été inculpé. En octobre 2015, il a été condamné à 5 autres années en colonie pénitentiaire et a écopé de 500 euros d’amende pour les dégâts causés. En décembre, la cour d’appel régionale a ramené sa peine à 2 ans, qui s’ajoute aux 4 années qu’il purge déjà.
Il peut lire le russe et des phrases simples en anglais.
213800 Bobruisk,
ul. Sikorskogo 1a, IK-2, otryad 14
Mogilevskaya obl.
BELARUS

Bulgarie

Jock Palfreeman
Jock_Palfreeman 
Jock Palfreeman est un prisonnier politique antifasciste australien qui purge une peine de 20 ans de prison en Bulgarie pour la mort plutôt mystérieuse d’un hooligan qui faisait parti d’un groupe qui a agressé deux hommes Roms à Sofia, Bulgarie, en 2007. Jock est venue en aide aux Roms, et est rapidement devenu la cible des agresseurs. Les autorités bulgares ont fait tout ce qui étaient en leur pouvoir pour s’assurer que Jock n’ait pas un procès équitable, et ont, après sa condamnation, refusé – en contradiction avec leurs propres traités – de le transférer en Australie pour qu’il purge le reste de sa peine près de sa famille. Jock souhaite que les donations qui lui sont destinés soient envoyées à la Bulgarian Prisoners’ Association dont il fait partie.
Il peut lire l’anglais et le bulgare.
Adresse:
Jock Palfreeman
Sofia Central Prison
21 General Stoletov Boulevard
Sofia 1309, BULGARIA

Russie

Aleksandr Kolchenko
Aleksandr Kolchenko 
Aleksandr  Kolchenko a été arrêté en Crimée le 17 mai 2014, avec d’autres personnes, et accusé par les autorités russes de faire parti d’un « groupe terroriste » qui prévoyait des explosions près du mémorial de la Flamme Éternelle et de la statue de Lénine à Simferopol, ainsi que le sabotage de chemins de fer et de lignes électriques. Aleksandr est aussi suspecté d’avoir organisé deux incendies en Avril : contre les quartiers généraux du Unity-Party russe, et de la Communauté Russe de Crimée. Il a été transféré à Moscou et est détenu dans des conditions draconiennes. Ses avocats ont reçu une injonction au silence, et se sont vu refuser le droit élémentaire de le défendre. Il risque une peine de 15 à 20 ans en camp de travail.
Les autorités russes disent qu’Aleksandr est membre de Right Sektor, une organisation nationaliste ukrainienne d’ultra droite, mais il n’a aucun lien avec ce groupe – un fait confirmé par sa famille et ses amis. En plus, Aleksandr est un antifasciste anarchiste qui s’est toujours opposé aux mouvements nationalistes en Crimée et qui a subi des attaques constantes de la part des fascistes en raison de son activisme. Par exemple, après la projection d’un documentaire sur le meurtre de la journaliste antifasciste Anastasiya Baburova, il a été attaqué par trente Nazis armés de couteaux.
Comme c’est une affaire hautement politique, les frais judiciaires d’Aleksandr sont très élevés, environ 850 euros par mois. Les frais liés à l’enquête sont un poids financier conséquent pour les groupes locaux de l’ABC, et il y a un appel au don et à la diffusion d’informations. Vous pouvez faire un don via Paypal à abc-msk@riseup.net ou par compte bancaire (envoyez un mail à cette adresse pour les détails).
Adresse:
Kolchenko Aleksandru Aleksandrovichu
344082
Rostov-na-Donu
Bolshaya Sadovaya str, 31
SIZO-4
RUSSIA
Attention : L’ABC de Moscou nous fait savoir que les lettres en anglais sont rarement acceptées dans les prisons russes, donc écrivez en russe (essayez d’utiliser un traducteur), ou envoyez juste des photos et cartes postales.
Alexey Sutuga
Alexei_Sutuga 
Alexey Sutuga est un anarchiste et antifasciste de longue date qui a été arrêté le 5 avril 2014 pour s’être battu avec des membres de l’ultra droite de Moscou. Il a été condamné le 30 septembre 2014 à 3 ans et 1 mois de prison pour sa participation présumé à cet affrontement.
Il faut noter que sa sentence prend en compte une affaire plus ancienne datant d’avril 2012 au cours de laquelle il fut arrêté, soupçonné d’avoir participé à un affrontement lors d’un concert de punk/hardcore à Moscou le 17 décembre 2011. Le conflit a commencé quand la sécurité de la salle, composée de personnes d’extrême droite, a provoqué les invités. Le concert a dû être interrompu en raison du l’affrontement, mais la sécurité a alors essayé de prendre en otage des membres du public, et les ont menacé d’appeler leurs amis hooligans nationalistes en représailles. Le public a résisté et la sécurité a fait feu avec des balles en caoutchouc métallisées. Malgré tout, les membres de l’équipe de sécurité de la salle ont été neutralisés et envoyés à l’hôpital. Les charges retenues contre Alexey et beaucoup d’autres ont été abandonnées en janvier 2014 à la veille des Jeux Olympiques d’hiver de Sochi, en rapport avec la proposition de loi d’amnistie qui n’est rien d’autre qu’une combine des Relations Publiques, sur l’initiative de Vladimir Putin.
Adresse:
Sutuga Alexey Vladimirovich 1986 g.r
Ispravitelnaya Koloniya № 2
Pervy Promyshlenniy massiv
kvartal 47
d. 6 g. Angarsk 665809
Irkutskaya oblast
RUSSIA
Attention : L’ABC de Moscou nous fait savoir que les lettres en anglais sont rarement acceptées dans les prisons russes, donc écrivez en russe (essayez d’utiliser un traducteur), ou envoyez juste des photos et cartes postales.

Suède

Note : Le combat contre le fascisme en Suède est très agressif, et beaucoup d’antifascistes qui sont en prison sont accusé.e.s d’être impliqué.e.s dans des activités et organisations très violentes. Il y a plus d’antifascistes emprisonné.e.s en Suède que sur cette liste, mais iels ne veulent pas que leurs noms et adresses soient publié.e.s. Si vous voulez écrire à ces personnes, merci de contacter Föreningen fånggruppen.
Joel Almgren
Joel Almgren 
Joel Almgren a été condamné à 5 ans et 6 mois de prison pour avoir défendu une manifestation antiraciste organisée à Stockholm, brutalement attaquée par des Nazis le 15 décembre 2013. La manifestation pacifique – contre les attaques fascistes contre des antiracistes locaux et la diffusion de la propagande Nazi autour des écoles – a été attaquée par les membres du groupe Nazi le plus actif de Suède, armés de couteaux, matraques et bouteilles en verre. Les antifascistes présent.e.s sur les lieux ont défendu les manifestant.e.s et beaucoup ont été blessé.e.s.
Joel a reçu des amendes dont le montant total s’élève à plus de 4080 USD, et ses supporters ont besoin d’aide pour récolter l’argent.
Tour faire un don à partir d’un compte bancaire hors de Suède:
IBAN: SE0680000832799438650120
Bic: SWEDSESS
Il peut lire le suédois et l’anglais.
Adresse:
Joel Almgren
KVA Tidaholm
Skogsholmvägen
522 85 Tidaholm
SWEDEN
AMERIQUE DU NORD
États-Unis
Luke O’Donovan
lukeodonovan 
Pendant le réveillon du Nouvel An 2013, Luke O’Donovan s’est rendu a une soirée dans une maison de Reynoldstown, dans les environs d’Atlanta, en Géorgie. On l’a vu danser et embrasser d’autres hommes à cette fête.
Plus tard cette nuit là, il a reçu des insultes homophobes et s’est fait attaquer par plusieurs personnes en même temps. Luke a essayé de s’échapper, sans succès, et des témoins ont déclaré avoir vu entre cinq et douze hommes attaquer Luke, lui piétinant la tête et le corps, dans le but évident de le tuer. Il a été traité de pédale avant et pendant toute la durée de l’attaque, au cours de laquelle lui et cinq autre personnes ont été poignardées. Par la suite, Luke a été emprisonné et accusé de cinq chefs d’inculpation pour attaque à main armée avec une arme mortelle ainsi que d’un chef d’inculpation pour tentative de meurtre.
Le procès de Luke a prit fin le 12 août 2014, quand il accepta une négociation de peine. Il accepta une peine de 2 ans qui commencerai ce jour, suivi de 8 ans de liberté conditionnelle très restreinte. Le juge a également banni Luke de l’état de Géorgie pour toute la durée de sa conditionnelle.
Il peut lire l’anglais.
Adresse:
Luke Patrick O’Donovan
#1001372271
Washington State Prison
P.O. Box 206
Davisboro, GA 31018
USA
Source : http://lahorde.samizdat.net/2016/07/13/25-juillet-appel-pour-la-deuxieme-journee-internationale-de-solidarite-avec-les-prisonniers-antifascistes/
 

Notre Dame Des Landes contre l'aéroport et son monde


samedi 9 juillet 2016

Collage Fédération Anarchiste


Tous les dieux sont homophobes !



49 mort-e-s, plus de 50 blessé-e-s à Orlando dans la boite de nuit « Le Pulse » dans la nuit du 12 au 13 juin. L’assassin, Omar Mateen, aurait prêté allégeance à l’état islamique -qui a d’ailleurs revendiqué ce massacre homophobe-. Cette attaque est la plus grosse tuerie depuis plusieurs décennies perpétrée envers la communauté LGBT. On parle du meurtrier comme d’un homosexuel refoulé qui fréquentait cet établissement entre autres. Même si certain-e-s athées haïssent également les homosexuel-le-s, toutes les religions condamnent l’homosexualité et inspirent de tels actes de violences. Ce massacre est donc l’expression d’une homophobie exacerbée par l’idéologie religieuse.
Aujourd’hui, dans 79 pays à travers le monde (situés en majorité en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie), l’homosexualité est interdite, voire passible d’exécution dans 12 d’entre eux et considérée comme maladie mentale, comme perversion, déviance, atteinte aux bonnes mœurs et actes sexuels contre-nature dans les autres (chiffres d’avril 2014)… Et tout cela au nom des religions. A cela, on peut encore ajouter bon nombre de pays qui ne l’interdisent plus mais qui ont mis en place des lois conforme à l’ordre moral patriarcal. Aux États unis, alors que certains États ont légalisé le mariage homosexuel, 13 autres ont mis en place des lois dites "anti sodomie", visant en fait la communauté gay. En Russie, l’État a voté une loi interdisant la « propagande homosexuelle » que ce soit dans les journaux, à la TV ou même sur internet sous peine de poursuites. Mais, les discriminations et violences de toutes sortes contre les homosexuel-le-s sont monnaie courante quel que soit le pays et sa pratique religieuse, certaines sont médiatisées notamment grâce aux réseaux sociaux, mais dans la plus grande majorité des cas, elles sont commises en toute impunité et dans un « silence assourdissant ». Mais, même si certains actes sont mis sur le devant de la scène, le système judiciaire les repousse dans l’ombre ou les condamnent. Ainsi, le récent passage à tabac d’un couple d’hommes marocains, dont l’une des deux victimes a été condamnée, dans un premier temps, à 4 mois de prison ferme pour « actes sexuels contre-nature » et « coups et blessures », car la légitime défense n’a pas été retenue, et la 2ème victime avait, quand à elle été placé en détention en attente de procès. . Quant aux agresseurs, seul un sur les cinq avait été condamné à 1 mois de prison ferme pour « possession d’arme blanche ». Dans un deuxième temps, le tribunal sous la pression médiatique et internationale, a légèrement modifié son verdict et a, finalement, condamné deux agresseurs à quatre et six mois de prison ferme, deux autres ont été relaxés et le dernier devrait passer devant un tribunal pour mineur. Quand aux deux victimes, elles ont écopé, au final, de trois mois de prison avec sursis. Telle est la pratique de la « justice » quand elle est au service de la religion et du patriarcat.
La France n’est pas épargnée par l’homophobie : ces dernières années, deux couples ont été roués de coups, l’un en avril 2013 et l’autre le 11 novembre 2015. Et ce n’est malheureusement que le côté émergée de l’iceberg : car celles-ci ont eu la « chance » d’être médiatisées et ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur ces actes immondes et cette haine des homosexuel-le-s diffuse dans bon nombre de nos sociétés. Et combien de petites phrases, d’insultes, d’agressions contre les homosexuel-le-s restent sans échos médiatiques, voire pire, sont de fait, silencieusement approuvées ou/et encouragées. Qui n’a jamais entendu des propos, des blagues ou des menaces de ce genre, dans les cours d’école, sur son lieu de travail, dans son entourage, ou dans sa famille ?
On a pu voir où mènent ce mépris et cette haine envers la communauté LGBT lors des fameuses « manif pour tous » qui n’étaient qu’une tribune ouverte à l’expression homophobe d’une partie de la population française. On a ainsi pu voir manifester main dans la main, des représentants de toutes les religions monothéistes dites modérées, à côté de groupes religieux intégristes, tels que CIVITAS et l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), les groupuscules d’extrême droite radicale occidentaliste, du Fhaine, des élus de l’UMP (maintenant LR, avec leurs belles écharpe tricolore en tête de cortège), ainsi que nombre d’associations et de citoyens lambdas manifestant pour la « défense de la famille [patriarcale] et de ses valeurs » chantant et/ou scandant des slogans homophobes. Tout ce beau monde "uni" avec comme prétexte le rejet du projet de loi sur le mariage homosexuel mais qui, en fait, n’exprimait que le rejet global des homosexuel-le-s a nom des "sacro-saintes" religions et des valeurs familiales archaïques qu’elles défendent.
Le Collectif Libertaire Anti-Sexiste apporte son soutien à tou-te-s les proches des personnes blessées ou tuées à Orlando le 12 juin, ainsi qu’à toutes celles de par le monde qui sont confronté-e-s à des actes ou paroles homophobes et lesbophobes.
Solidarité avec toutes les victimes, ni prières, ni pardon.
A bas l’idéologie haineuse de toutes les religions !

5 juillet à Publico, situation au Brésil (rencontre/débat)


Entretien avec Mammad Azizov (anarchiste azerbaïdjanais)

Que s’est-il passé le 9 mai à Bakou ?

Deux anarchistes d’Azerbaïdjan, Bayram Mammadov et Qiyas Ibrahimov ont fait des graffitis sur le mausolée de l’ancien président Heydar Aliyev, père du président actuel Ilham Haliyev. Le message était : « Les joyeux jours des esclaves ». Cette action eut lieu à la veille de l’anniversaire de Heydar Aliyev, le 10 mai 2016, qui est annuellement célébré par le gouvernement de manière ostentatoire et inutile. Dans un contexte de culte de la personnalité absolue de Aliyev, cet acte a été sévèrement condamné par le gouvernement. La police a dissimulé de la drogue sur Bayram et Qiyas afin d’éviter de les accuser uniquement pour hooliganisme. L’accusation de trafic de drogue est passible de douze ans de prison, selon la loi azerbaïdjanaise.
Ce n’est pas le premier sale tour du gouvernement d’Azerbaïdjan. Le gouvernement tente de faire croire au bonheur des citoyens, à la libéralité du système politique et ainsi anticipe toute menace contre son pouvoir absolu et ses conspirations. Il essaie de faire passer tous les militants politiques pour des toxicomanes ou des dealers, neutralisant toute action révolutionnaire avec des mensonges.
Il a exigé que Bayram et Qiyas présentent des excuses pour leurs actes devant des monuments de Heydar Aliyev et leur a fait subir des heures de torture... Tel est le message du gouvernement, mais nos camarades n’ont pas nié leurs actions. Ils doivent renier leur personnalité politique ou subir 12 ans d’emprisonnement et ils ont fait leur choix.
Ils ne sont pas les seuls, il y a jusqu’à 100 prisonniers politiques en Azerbaïdjan en ce moment.





Crédit image : Kédistan [note]

Quelle est la situation politique en Azerbaïdjan ?

En Azerbaïdjan, le gouvernement en place est répressif, auto centré et corrompu. Les autorités utilisent toute une gamme de fausses accusations pour incarcérer les auteurs de critiques contre le régime, y compris la possession de stupéfiants et d’armes à feu, le hooliganisme, l’incitation, et même la trahison. Le gouvernement se dirige de plus en plus vers la dictature. C’est un régime tyrannique.

Quelle est la situation économique en Azerbaïdjan ?

L’Azerbaïdjan dispose d’importantes réserves de pétrole au large des côtes de la mer Caspienne. Le contrôle de l’État sur les ressources pétrolières et la structure oligarchique de l’économie est une des raisons de la corruption généralisée en Azerbaïdjan. La famille Aliyev et leurs parents proches accroissent leur richesse personnelle, déjà significative, en puisant dans les ressources nationales du pays. En conséquence, les gens deviennent de plus en plus pauvres, alors que l’élite oligarchique exploite les ressources pour son propre profit.
Depuis que Bakou est fortement tributaire des exportations de pétrole et de gaz naturel, la chute des prix du pétrole a beaucoup affecté le pays. Comme toujours, les premières victimes sont les pauvres. Ceux qui souffrent sont les Azéris ordinaires à cause d’une dévaluation de leur salaire, des pensions etc. Après la dévaluation du Manat (monnaie nationale), les prix de tous les produits ont augmenté immédiatement, ce qui conduit à des protestations dans toutes les régions d’Azerbaïdjan. Et le gouvernement a utilisé sa puissance militaire pour les punir ...

Quels sont les besoins et les revendications de la jeunesse en Azerbaïdjan ?

Je ne peux pas répondre qu’à propos de la jeunesse puisque toutes les générations souffrent également de l’injustice et de l’inégalité en Azerbaïdjan.

Pourrait-tu nous parler rapidement de l’histoire du mouvement anarchiste en Azerbaïdjan ? Quand les premiers militants anarchistes sont-ils apparus ?

L’anarchisme est un petit mouvement politique minoritaire en Azerbaïdjan, mais il a des racines qui remontent au XIXe siècle. Les premiers anarchistes sont apparus en 1904 à Bakou. L’apogée de l’activisme anarchiste a eu lieu de 1906-1907. A l’époque, il a existé jusqu’à quarante organisations anarchistes en Azerbaïdjan, mais elles regroupaient peu de membres. Je peux nommer "Anarkhiya", "Borba" (Lutte), "Bunt ", "L’Internationale", "Sotnya Krasnaya" (Les Cent Rouge), " Les anarchistes individualistes ", "Black Crow", "Bombers Anarchistes", "Drapeau rouge", "Terreur", "Terre et liberté", "Azad" (libre).
En ce moment, il n’y a pas de groupes anarchistes réellement organisés en Azerbaïdjan, seulement des individus. Malgré ce manque de structures organisationnelles, l’idée de l’anarchisme se diffuse en Azerbaïdjan depuis quelques temps. L’émergence d’une nouvelle gauche dans les pays capitalistes centraux influence les pays périphériques, y compris les mouvements d’opposition en Azerbaïdjan. Cependant, la tradition et l’histoire du mouvement anarchiste sont également une base pour le développement de l’anarchisme en Azerbaïdjan.

Y a-t-il d’autres courants d’opposition en Azerbaïdjan ? Sont-ils concentrés dans les villes ou y en a-t-il partout ?

Il existe différents partis d’opposition en Azerbaïdjan, principalement concentrés à Bakou. Cependant, ils ont des membres et des organisations locales dans la plupart des régions. Mais les directions régionales de l’opposition traditionnelle ne sont pas très actives car il est très facile pour le gouvernement de les réprimer en province.

Comment l’opinion publique internationale peut agir pour protéger les militants azerbaïdjanais ?

Afin de montrer leur solidarité, les militants internationaux devraient interroger leurs autorités qui prétendent être démocratiques, mais qui en fait, ont de bonnes relations et affaires avec le gouvernement azerbaïdjanais.