Depuis le 30 mars dernier, l’île de Mayotte, juridiquement département
français, située dans l’océan Indien au sein de l’archipel des Comores,
est le théâtre d’une grève générale illimitée, qui réclame « l’égalité
réelle » avec la métropole. Tandis que des barrages routiers commencent à
voir le jour, les grèves illimitées dans le public et le privé et les
manifestations se multiplient. Les habitants, bien qu’étant censés
bénéficier des mêmes droits que ceux de l’Hexagone, sont visiblement
considérés par le gouvernement en place comme autant de « sous-citoyens »
dont ils peuvent piétiner les droits. Une inégalité de traitement qui
s’ajoute à une situation économique et sociale désastreuse, où le
chômage frappe fort : seuls trois Mahorais en âge de travailler sur dix
ont un emploi. Face à cette misère sociale et aux attitudes
colonialistes et racistes de la classe politique, les Mahorais et les
Mahoraises revendiquent, entre autres, une application réelle du Code du
travail et des accords de branches, un alignement des pensions minimum
sur celles de l’Hexagone, mais aussi le retrait du projet de loi
Travail.
Ce mouvement social, qui avait déjà commencé à émerger au mois d’octobre de l’année dernière, et qui avait déjà été réprimé dans la violence (la police ayant même fait usage de balles réelles contre des jeunes), avait dû s’arrêter devant l’instauration de l’état d’urgence. Tout bénéf pour le gouvernement ! Mais devant la reprise de la contestation, comme dans la métropole, la classe politique a décidé de jouer les gros bras, en envoyant des renforts aux forces de l’ordre en place et des véhicules blindés.
Malgré l’importance du mouvement social et l’ampleur des actions menées, les grands médias brillent par leur silence sur le sujet, préférant commenter les gesticulations politiciennes du ministre-banquier Macron lançant son propre mouvement politique.
Il est plus que jamais nécessaire de donner de la visibilité à ce mouvement, mais aussi de s’inspirer des actions menées par nos camarades de Mayotte, alors que le mouvement social contre le projet de loi Travail appelle une intensification de la mobilisation et la radicalisation de nos pratiques de lutte. La Fédération anarchiste tient à exprimer tout son soutien aux Mahorais et Mahoraises qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits, contre le colonialisme, le racisme et pour le retrait du projet de loi Travail.
Fédération anarchiste
Ce mouvement social, qui avait déjà commencé à émerger au mois d’octobre de l’année dernière, et qui avait déjà été réprimé dans la violence (la police ayant même fait usage de balles réelles contre des jeunes), avait dû s’arrêter devant l’instauration de l’état d’urgence. Tout bénéf pour le gouvernement ! Mais devant la reprise de la contestation, comme dans la métropole, la classe politique a décidé de jouer les gros bras, en envoyant des renforts aux forces de l’ordre en place et des véhicules blindés.
Malgré l’importance du mouvement social et l’ampleur des actions menées, les grands médias brillent par leur silence sur le sujet, préférant commenter les gesticulations politiciennes du ministre-banquier Macron lançant son propre mouvement politique.
Il est plus que jamais nécessaire de donner de la visibilité à ce mouvement, mais aussi de s’inspirer des actions menées par nos camarades de Mayotte, alors que le mouvement social contre le projet de loi Travail appelle une intensification de la mobilisation et la radicalisation de nos pratiques de lutte. La Fédération anarchiste tient à exprimer tout son soutien aux Mahorais et Mahoraises qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits, contre le colonialisme, le racisme et pour le retrait du projet de loi Travail.
Fédération anarchiste
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